Argentine : Pastore, le retour

Argentine : Pastore, le retour
Pastore n'a plus porté le maillot de l'Argentine depuis le 11 novembre 2011 et un match contre la Bolivie. © REUTERS
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Par Nicolas Rouyer

SURPRISE - Le joueur du PSG n'avait plus été appelé en sélection argentine depuis 2011.

Javier Pastore n'en est plus à un paradoxe près. Alors que le milieu de terrain du PSG, redevenu remplaçant, reste sur deux performances de piètre qualité, mercredi dernier, à Amsterdam, en Ligue des champions (11 minutes) et contre Lyon, dimanche, en Ligue 1 (22 minutes), il a été rappelé lundi par le nouveau sélectionneur de l'Argentine, Gerardo Martino, pour les deux prochains matches amicaux de l'Albiceleste en Asie, face au Brésil et à Hong Kong. Plus que ces deux bouts de match, où Pastore avait évolué en mode dilettante, l'ancien entraîneur du Barça a dû apprécier le tout début de saison d'"El Flaco". Placé sur le côté gauche du milieu à trois parisien, l'ex-joueur de Palerme avait retrouvé un peu de sa superbe, avec une qualité de passe et une implication qu'on ne lui avait pas vu depuis longtemps.


"Le même système que le PSG." "Je ne m'attendais pas à être appelé par Martino", a convenu Pastore au micro de Tyc Sports, cité par le quotidien argentin Olé. "Cela a joué en ma faveur que l'Argentine évolue dans le même système que le PSG (4-3-3). Mon objectif aujourd'hui est d'aller en sélection et de tenter d'impressionner le nouveau staff technique, leur montrer à quel niveau je suis aujourd'hui."

Argentine : Pastore, le retour

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De titulaire efficace à remplaçant bougon. Non retenu lors de la dernière Coupe du monde, Pastore a pu bénéficier d'une préparation physique optimale cet été. Titulaire inamovible lors des premiers matches de la saison du PSG - il a disputé 527 des 540 minutes des six premiers matches officiels -, il a perdu sa place aux dépens de Blaise Matuidi, mercredi, pour les débuts de la Ligue des champions. Quatre jours plus tard, il était également remplaçant face à Lyon. Et Laurent Blanc ne semble pas disposé à l'aligner dans un 4-4-2 en soutien des attaquants, là où son talent pourrait davantage s'exprimer. Il y a pile une semaine, Pastore disait pourtant le plus grand bien de son entraîneur. "Avec Ancelotti, nous avons eu de très bons résultats, mais je suis plus heureux avec Blanc parce que, sans critiquer les autres, c’est ça le football à mes yeux", soulignait-il dans le quotidien L'Equipe. "Ici, on sent du beau jeu. C’est aussi ce qui me rend heureux de rester à Paris." Mais, visiblement, on n'y est bien plus heureux sur le terrain en tant que titulaire que remplaçant.

Objectif Mondial 2018. Malgré des premiers mois flamboyants dans la capitale, "El Flaco", transféré pour 42 millions d'euros en provenance de Palerme, n'a jamais eu la confiance de l'ancien sélectionneur de l'Argentine, Alejandro Sabella. "Avec ma forme de l'époque, c'était logique", avoue-t-il. L'Albiceleste, finaliste de la dernière Coupe du monde face à l'Allemagne, est aujourd'hui lancée dans un nouveau cycle, avec, en point de mire, deux éditions de la Copa America en deux ans, en 2015 puis 2016, avant, bien sûr, la Coupe du monde en Russie, à l'été 2018.

Et Pastore, dont la dernière sélection remonte à novembre 2011 face à la Bolivie, en qualifications du Mondial 2014, espère être de ce nouveau cycle. Il retrouvera en sélection Lionel Messi mais pas son coéquipier en club, Ezequiel Lavezzi, non retenu. "Ma dernière sélection remonte à trois ans. J'ai grandi en tant que joueur", insiste Pastore. Il va devoir le démontrer dans les jours et semaines à venir. Y compris quand il sortira du banc.

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