Argentine : l’enquête de la famille du procureur Nisma…

Il ne s'agit en aucun cas d'une rponse officielle, mais les conclusions, rvles jeudi 5 mars, d'une enqute commande par la famille d'Alberto Nisman vont donner des arguments supplmentaires ceux qui croient une machination dans l'affaire de la mort du procureur argentin.

Selon ce rapport command par les proches de M. Nisman, ce dernier a t victime d'un homicide, sans aucun doute, a affirm jeudi lors d'une confrence de presse Buenos Aires l'ex-femme du procureur, Sandra Arroyo Salgado, mre de ses deux filles. Nisman n'a pas eu un accident, ne s'est pas suicid, ils l'ont tu頻, a insist la magistrate, qui avait command ses propres expertises, rassembles dans un rapport d'une centaine de pages remis au parquet.

La thse du suicide privilgie

M. Nisman avait t retrouv mort chez lui le 18 janvier, une balle dans la tte et un pistolet de calibre 22 son ct, alors que son appartement tait ferm de l'intrieur. L'enqute officielle s'oriente vers la thse du suicide, ce dont doutent les proches du procureur. Ces derniers y voient davantage un rglement de compte politique alors que quatre jours avant sa mort, M. Nisman mettait en cause la prsidente argentine Cristina Kirchner dans un rapport, l'accusant d'entrave dans l'enqute sur l'attentat contre la mutuelle juive de l'AMIA, qui avait fait 85 morts et 300 blesss Buenos Aires en 1994.

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Cette affaire tombe au plus mal pour Mme Kirchner, qui voit son deuxime et dernier mandat s'achever cette anne, sans qu'aucun dauphin n'ait t clairement dsign dans la perspective de la prsidentielle du 25 octobre. Elle accuse un ancien responsable des services secrets, proche de M. Nisman, d'avoir maniganc une opration destine lui nuire aprs qu'elle a procd une profonde refonte des services de renseignements depuis le mois de dcembre. Le gouvernement n'a de cesse, lui, de dnoncer une tentative de dstabilisation .

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conclusions partiales, prcipites

Pour dfendre la thse du meurtre, le rapport officieux des proches du procureur affirme, entre autres que le corps a t dplac頻. Cette conclusion contredit la version officielle de la procureure enqutant sur cette mort, Vivian Fein. Selon elle, le corps a t trouv derrire la porte de la salle de bain, obstruant l'entre, et personne n'avait pntr dans la pice avant l'arrive d'un juge et d'experts. En outre, selon Sandra Arroyo Salgado, l'autopsie a donn lieu des conclusions partiales, prcipites et errones, favorisant l'impunit du ou des meurtriers.

Mme Fein a, elle, assur que ce rapport serait tudi et confront aux expertises officielles. Mais Mme Arroyo Salgado carte des hypothses, et moi, je n'en carte aucune, a-t-elle toutefois estim, lors d'un point presse devant le parquet, affirmant ...

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