Argentine – La justice sauve Cristina Kirchner, accusée d’entrave à …

Un juge a rejeté jeudi la plainte pour entrave à la justice déposée contre la présidente argentine Cristina Kirchner dans le cadre de l'enquête sur un attentat antisémite à Buenos Aires en 1994, selon le ministère de la Justice.

L'attentat antisémite de Buenos Aires

L'accusation avait été déposée devant la justice le 14 janvier par le procureur Alberto Nisman, mort mystérieusement quatre jours plus tard, qui soupçonnait le pouvoir argentin d'avoir couvert des dirigeants iraniens soupçonnés d'avoir commandité l'attentat conte la mutuelle juive de l'AMIA.

Cette attaque antisémite, qui avait eu lieu le 18 juillet 1994 à Buenos Aires, avait fait 85 morts et plus de 300 blessés. Le juge a "rejeté la plainte faute de délit", selon un communiqué du ministère argentin de la Justice.

Les Argentins ne croient pas au suicide de Nisman

Le 13 février, Cristina Kirchner, au pouvoir depuis 2007, et son ministre des Affaires étrangères, Hector Timerman, avaient été formellement mis en cause pour "les délits d'entrave à la justice et manquement au devoir d'un fonctionnaire" par le procureur Gerardo Pollicita. Ce magistrat avait repris l'accusation de Nisman, et demandé leur inculpation.

Le procureur Nisman, en charge du dossier AMIA depuis 2004, a été retrouvé mort le 18 janvier dernier. Les premiers éléments de l'enquête laissent penser à un suicide, thèse à laquelle ne croient pas les Argentins.

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