Argentine. Huit morts dans l’explosion d’un immeuble à Rosario – Ouest

Un immeuble de Rosario, troisième ville d’Argentine, a été dévasté mardi matin par l’explosion de la chaudière du bâtiment : six personnes ont péri, 19 sont portées disparues et des dizaines ont été blessées, selon les autorités locales.

La façade de l’immeuble de dix étages situé dans le centre de cette ville d’1,2 million d’habitants a été pulvérisée par la déflagration. Des décombres jonchaient le sol devant le bâtiment éventré.

Recherches dans les décombres

Après avoir évacué les habitants pris au piège, les pompiers s’affairaient à inspecter les décombres à la recherche d’éventuelles victimes.

« Il y a huit morts. Les recherches dans les décombres se poursuivront toute la nuit. Nous avons une liste de 19 personnes dont les familles sont sans nouvelles », a déclaré la maire de Rosario Monica Fein lors d’une conférence de presse.

Une femme de 21 ans figure parmi les morts et au moins une soixantaine d’occupants du bâtiment ont été blessés, dont trois grièvement, selon les autorités de la province de Santa Fe, dans laquelle se trouve Rosario.

Deux jeunes enfants souffrent de traumatismes crâniens, l’un vivait dans l’immeuble, l’autre passait devant avec ses parents. L’explosion est survenue vers 9 h 30, à une heure où divers occupants de l’immeuble étaient déjà partis travailler, sans quoi le bilan serait encore plus lourd.

Le centre de Rosario paralysé

Une épaisse fumée blanche s’est élevée au-dessus du bâtiment et le centre de Rosario était paralysé mardi matin par le va-et-vient des ambulances et des camions de pompiers. Dans un rayon de 2 km autour de l’immeuble, les habitants ont été évacués par précaution.

L’onde de choc de l’explosion a fait voler en éclats les vitres de plusieurs immeubles du quartier. Des scènes de panique ont eu lieu dans ce quartier résidentiel tranquille.

D’après les premiers éléments de l’enquête révélés par la maire de Rosario Monica Fein, une fuite de gaz serait à l’origine du sinistre. Les autorités redoutent un effondrement partiel du bâtiment, selon le directeur de la Défense civile de Rosario, Raul Reinone.

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