"Indignados", titre le quotidien de Buenos Aires qui observe un retour des indignés en Argentine alors que des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées dans les rues de la capitale le 18 avril. "Ils se plaignent de la corruption, de l’insécurité et de l’asservissement de la justice par [Cristina] Kirchner", constate La Razón. La présidente tente de faire passer une réforme qui prévoit que 7 des 19 membres du Conseil de la magistrature, chargé de la nomination des juges, seront directement élus par les citoyens. Pour l’opposition, cette mesure est destinée à contrôler le pouvoir judiciaire.