La famille de Jorge Rafael Videla, décédé le 17 mai, a mis fin au
suspense sur le lieu de l'enterrement de l'ancien dictateur. Le 29 mai,
elle a déclaré devant le juge qu'il a en fait été inhumé au cimetière
privé de Pilar, dans la banlieue de Buenos Aires, le 23 mai.
La justice n'avait pas autorisé sa crémation, et la polémique sur le lieu de l'enterrement avait enflé ces dernières semaines : la famille souhaitait faire enterrer le défunt dans le cimetière municipal de Mercedes, sa ville natale, mais les habitants s'y étaient fortement opposés, en restant même devant la porte plusieurs heures pour l'éviter.
De son vivant, Videla (à la tête de la dernière dictature argentine entre 1976 et 1981) avait été condamné trois fois pour violations des droits de l'homme. Il emporte dans son tombeau des informations qui ne seront jamais dévoilées.