ARGENTINE • La souveraineté nationale méprisée

“Con la pluma y la palabra” [“Avec la plume et la parole”], titre le quotidien Página 12 en une de son édition du 22 août, en reprenant à son compte les critiques du ministre de l'Economie argentin, Axel Kicillof, à l'encontre du juge américain Thomas Griesa, chargé de la restructuration de la dette argentine.

En qualifiant d'“illégale” et de “non valide” la stratégie du gouvernement consistant à proposer que l'Argentine rembourse ses créanciers à Buenos Aires plutôt qu'à New York, le magistrat en charge du procès s'est attiré les foudres du ministre argentin. Axel Kicillof l'accuse ainsi de “mépriser la souveraineté nationale”, rapporte le quotidien.

Le ministère de l'Economie estime que la déclaration du juge témoigne de sa “méconnaissance absolue du fonctionnement des institutions démocratiques”. Le quotidien argentin souligne le paradoxe que constitue la suprématie d'un tribunal sur la souveraineté étatique.

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