A la Une : vive inquiétude sur l’état de santé d’Hugo Chavez


C'est la première fois depuis qu’« el Commandante » a été opéré que le gouvernement donne de véritables nouvelles sur le plan médical, à seulement six jours de la date d'investiture. Et les nouvelles ne sont pas rassurantes : « Après la délicate opération du 11 décembre, le commandant Chavez a souffert de complications, suite à une grave infection pulmonaire. Cette infection a provoqué une insuffisance respiratoire qui implique un suivi strict du traitement auquel il est soumis », précise le communiqué, lu par le ministre de l'Information, Ernesto Villegas, et repris par toute la presse nationale ce matin.

La presse vénézuélienne titre également sur les accusations du vice-président

Selon Nicolas Maduro, l'opposition est en train de profiter de la situation pour créer un climat d'incertitude. Il a utilisé des mots durs contre le secrétaire général de la coalition de l'opposition vénézuélienne. C'est dans les pages d'El Nacional, le grand quotidien de Caracas, mais également dans les autres journaux.

Selon Nicolas Maduro, Ramon Guillermo Aveledo serait à l'origine de « rumeurs malsaines » qui circulent dans la presse et les réseaux sociaux concernant la santé de Chavez. Il parle même de guerre psychologique médiatique.
Le quotidien nous apprend que lors de l'interview donnée par le vice-président hier à la chaîne publique VTV, il a nié cacher des informations au peuple vénézuélien. C'est l'inverse, selon Nicolas Maduro : le gouvernement a publié 26 communiqués depuis le 11 décembre. Le vice-président demande aux opposants de faire preuve de respect et de cesser d'alimenter de fausses rumeurs. Mais le quotidien rappelle que les « chavistes » ne se sont toujours pas prononcés sur ce qui se passerait dans le cas où Chavez ne prêterait pas serment dans 6 jours.Ce qui inquiète l'opposition.

Aujourd'hui, dans un article d'analyse de Tal Cual, quotidien d'opposition, il est question de la bataille entre les différents héritiers de Chavez. Des manœuvres qui doivent permettre de déterminer qui prendra les rênes du pouvoir en cas d'absence de ce dernier. Des manœuvres compliquées selon le quotidien qui estime que dans ce jeu, les « chavistes » doivent à la fois trouver des appuis dans l'armée, mais également au sein de ceux que la presse appelle les « boliburgueses », c'est-à-dire les entrepreneurs et hauts fonctionnaires qui travaillent avec le gouvernement actuel.

En Argentine, les îles Malouines font à nouveau les gros titres

En cause, une lettre ouverte de Cristina Kirchner adressée au Premier ministre britannique David Cameron, publiée hier dans le quotidien britannique The Guardian. Dans ce courrier, Cristina Kirchner proposait des négociations sur le statut de ces fameuses îles Malouines. La présidente argentine estime que la Grande-Bretagne ne respecte pas les résolutions de l'ONU qui exhortent depuis 1982 les deux pays à négocier pour trouver une solution sur le statut de ces îles. Elle parle de « mettre fin au colonialisme ».

Aujourd'hui, toute la presse argentine reprend la réponse britannique, publiée dans le quotidien Buenos Aires Herald. La Grande-Bretagne refuse bien entendu la pétition de Cristina Kirchner. « Le Royaume-Uni protégera la volonté des insulaires d'être des Britanniques ». « Cristina Kirchner devra respecter le référendum fin mars » qui doit définir le statut politique des 3 000 habitants de ces îles.

Cette question des îles Malouines refait surface dans le débat public en Argentine depuis l'année dernière, année qui marquait les 30 ans du conflit entre la Grande-Bretagne et l'Argentine.

L’ancien président haïtien Jean-Bertrand Aristide devait se rendre hier au parquet de Port-au-Prince pour une affaire d'escroquerie et de financement illicite

Finalement, cette audience se tiendra le 9 janvier. C'est Le Nouvelliste, le grand quotidien haïtien qui le précise. L'ancien président ne s'est pas rendu au parquet de Port-au-Prince hier.

Le quotidien nous livre les raisons de cette absence : Maître Mario Joseph, l’un des défenseurs d'Aristide, aurait indiqué que « l’ex-président avait reçu la convocation trop tard, le mercredi 2 janvier, à 10 heures, jour férié ». « Le président Aristide est un justiciable, il comparaîtra devant la justice si les procédures sont respectées » a précisé l'avocat à sa sortie du bureau du chef du parquet, devant des manifestants pro-Aristide venus en masse.

Ti Sony, l’un des plaignants, indique quant à lui, dans les pages du journal, qu’il fait l’objet de menaces téléphoniques depuis qu’il a porté plainte. « Nous resterons mobilisés afin de trouver justice et réparation » déclare-t-il dans les pages du Nouvelliste. Les deux plaignants, Sony Thélusma et Rosemond Jean, ont dû être évacués en urgence hier par la police à cause de la pression exercée par les nombreux partisans de l'ancien président venus soutenir leur leader devant le parquet de Port-au-Prince.
 

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