A la Une : la cheffe de la diplomatie mexicaine en Egypte

La ministre des Affaires étrangères mexicaine est en visite en Egypte après le drame qui a coûté la vie a au moins deux de ses compatriotes.

Claudia Ruiz Massieu se rend au Caire, accompagnée de sept proches des victimes de l’attaque dans le désert à l’ouest du pays, perpétrée dimanche dernier, et qui a couté la vie à douze personnes selon les autorités égyptiennes. La ministre est non seulement accompagnée par des proches des victimes, mais également par des médecins du secteur public qui vont prendre en charge les blessés selon El Universal. Le quotidien précise que le président Enrique Peña Nieto a mis à leur disposition l’avion présidentiel dans lequel seront rapatriés tous ses compatriotes. Pour rappel, selon les autorités égyptiennes, ce groupe de touristes, accompagnés de guides locaux, circulait dans une zone interdite.

Mais d’après le quotidien mexicain Excelsior qui cite le syndicat des guides touristiques égyptiens, cette excursion disposait d’un permis pour visiter cette partie du désert égyptien situé à l’ouest du pays. « Windows of Egypt », la société qui organisait cette visite a rendu public ce permis lundi, toujours selon Excelsior. Elle précise qu’elle a du quitter la route qui les ramenait au Caire en entrant dans le désert, à environ deux kilomètres de la route, car une des touristes, diabétique, devait absolument manger quelque chose et ne pouvait attendre le retour dans la capitale. Dernière précision apportée par cette agence touristique, il n’y avait aucune signalisation qui spécifiait les limites à ne pas franchir dans cette zone.
Enfin, Selon les médias locaux repris ce matin par El Universal, il y aurait sept, et non pas deux, Mexicains parmi les douze victimes mortelles, ce qui confirmerait la version de l’agence touristique qui parlait de 4 Egyptiens décédés et de deux blessés.
 
Nouvel appel du pied à l’Opep du président vénézuélien Nicolas Maduro pour faire remonter le prix du baril de pétrole.
 
Avec une économie en berne, une inflation monstrueuse, et des prévisions économiques très pessimistes, Nicolas Maduro tente de convaincre les pays producteurs de pétrole qu’il faut relever le prix du baril. C’est selon lui la seule solution pour éviter un chaos économique au Venezuela. C’est en tout cas ce qu’il a laissé entendre lundi à l’occasion du 55e anniversaire de la création de l’Opep, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, selon Ultimas Noticias. Il appelle donc à la tenue d’un sommet de cette organisation pour parvenir à un accord sur la hausse du prix du baril. « A 40 ou 50 dollars le baril, on ne peut plus se développer » estime Nicolas Maduro.
 
Au Brésil, la situation économique se dégrade. Le géant d’Amérique Latine va d’ailleurs se serrer la ceinture pour combattre les déficits budgétaires.
 
Le gouvernement a annoncé lundi une réduction spectaculaire de dépenses. Le but : économiser 17 milliards de dollars. Et pour y arriver, la présidente Dilma Rousseff n’y va pas de main morte. O Globo détaille les mesures controversées : suppression de nombreux ministères, report de l’augmentation de salaires des fonctionnaires, suppression des postes dans la fonction publiques, réduction des aides au logement. Le tout accompagné par un nouvel impôt sur les transactions financière.
Même au sein de son propre parti, la pilule passe mal. Une forte mobilisation des syndicats contre les coupes sociales est à prévoir selon un député du parti des travailleurs dans les colonnes d’O Globo. D’après Folha de Sao Paulo, ce plan d’austérité est complètement improvisé, il a pour seul but d’empêcher un « naufrage économique du pays ». Dans le milieu des affaires, on parle d’un plan de la dernière chance. La présidente a peu de temps pour retrouver son autorité politique. Dilma Rousseff doit présenter son projet au Congrès jeudi prochain. Selon Folha, ce projet devrait passer son problème.
 
Enfin en Argentine, l’armée a déclassifié des archives secrètes concernant la guerre des Malouines.
 
Selon Clarin, ces documents prouvent non seulement que les soldats argentins, mal équipés, mal nourris, ont subi de nombreux actes de tortures. Mais ils prouvent également que les généraux argentins avaient prévu un plan pour cacher ces faits qui ne pouvaient faire l’objet de poursuites qu’au niveau de la justice militaire et ne pouvaient être caractérisés que comme actes disciplinaires.
C’est la présidente Cristina Kirchner qui a demandé la levée du « secret défense » rappelle la Nacion, pour que les anciens soldats, dont la majorité était des appelés, disposent de preuves recevables par la justice qui doit examiner leur plainte. Cristina Kirchner avait fait cette demande après le rejet par la Cour suprême argentine de plaintes d’anciens soldats, estimant que les preuves apportées étaient insuffisantes et qu’il y avait prescription.

 

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